1975-1978 : L’expérience « Antirouille », une étape intéressante,

… née d’une initiative des E.U. à partir de 1972

La crise « post – mai 68 » a commencé, pour les associations de scoutisme, en 1972, et a connu des suites diverses suivant les associations.

Le cas des E.U. est un peu particulier et il nous a semblé intéressant de le commenter plus spécifiquement grâce à quelques numéros de la revue « Antirouille » miraculeusement retrouvés., de 1975 à 1978.

Nous vous en proposons quelques pages qui décrivent une évolution intéressante à partir d’une initiative « scoute ».

À l’origine, la revue apparaît comme un prolongement de celles des E.U.. En 1975 elle est toujours domiciliée « 15 rue Clock, 92110 CLICHY », au siège de l’association ; elle est éditée par la SARL Antirouille, 75003 Paris. En 1979, administration et rédaction se situent 2, square Pétrelle, 75009 Paris.

Les premiers numéros, en 1975, évoquent les J.E.U. (jeunes équipes unionistes) et l’Évangile, mais ce lien semble de plus en plus léger. Au fil des années, la revue s’étoffe, elle ouvre de nombreuses rubriques « culturelles » pour formuler un avis souvent définitif, surtout sur les idoles du showbizz français (Julien Clerc arrive à survivre, contrairement à certains autres). Les échanges libres y sont fréquents et posent souvent des questions « de société ». De grands articles traitent d’ailleurs également des problèmes sociaux ou politiques. Voir, en particulier, les pages concernant les élections législatives de 1978. Pour la distraction, de grandes pages de bandes dessinées et des « zones poétiques ».

 

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Présentation sur Wikipedia :

 

Antirouille est un magazine mensuel français destiné aux jeunes publié entre 1975 et 1979.

Lancé au printemps 1975 par la Fédération des Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France, il prend son indépendance vis-à-vis de la Fédération dès le troisième numéro par la volonté de son équipe fondatrice — Hélène Delebecque, Viviane Mahler et Patrick Benquet — visant à faire un journal indépendant de gauche « existentiel, branché sur la vie quotidienne » destiné aux 15-20 ans : collégiens, lycéens et jeunes travailleurs.

« Fait par des jeunes pour des jeunes », il publie de nombreux auteurs, dont Loustal, Tignous, Coucho ainsi que Gérard Mathieu qui en assure également la maquette.

Après des débuts modestes, le périodique est diffusé jusqu’à 70 000 exemplaires mais connaît des difficultés de financement. Malgré l’introduction de la publicité en 1978, le magazine cesse de paraître au numéro double 38-39 d’août 1979, faute de revenus suffisants pour couvrir ses frais d’exploitation.