… excellent exemple et bonne référence d’ordre « historique »
Le hasard fait quelquefois bien les choses : au moment où Routes Nouvelles publiait, dans son premier numéro de 2015, un article sur les chants « scouts », l’un de nos fidèles visiteurs de Poitiers, en réponse à notre appel, nous faisait parvenir son carnet de chants personnel. Et nous avons décidé de le mettre à la disposition de tous.
Son auteur, Jacques Laprelle, est entré aux Éclaireurs de France en 1951 et il nous dit avoir commencé à collecter les chansons de son carnet dès cette année-là. Celui qu’il nous a communiqué est très complet – et très bien présenté ! À ce titre, il est particulièrement intéressant car il illustre bien l’évolution de notre répertoire évoquée par l’article de Routes Nouvelles : il présente aussi bien les chants « traditionnels » liés à nos activités – le chant « fédéral », l’appel au feu de camp, etc. – que les chants de marche de William Lemit ou ceux qui ont suivi.
Une remarque : la version « laïque » du choral des adieux indiquait
« Car l’Idéal qui nous ressemble
Vivra dans l’avenir
Car l’Idéal qui nous rassemble
Saura nous réunir »
Elle est présentée ainsi que la version « confessionnelle ».
Bien entendu, nous sommes preneurs de carnets de chants des années précédentes… et suivantes !
Information importante : cette page est, de très loin, la championne des visites sur le site !
Sommaire
Cliquer sur le titre d’un chant pour en obtenir le texte intégral.
À la fin de chaque chant, un lien renvoie au sommaire.
C’est la cloche du vieux manoir
Et quand on est si bien ensemble
Choral des adieux (version « laïque »)
Choral des adieux (version « confessionnelle »)
Nous aimons vivre au fond des bois
Ah ! Que nos pères étaient heureux
Il a tout dit, tout dit, tout dit
Ô l’est la fille d’un labouroux
Chant de la promesse (EDF)
Nous avons fait la promesse
En un grand jour
De bien servir sans faiblesse
Par amour
De protéger notre terre
Notre pays
Et d’être en paix comme en guerre
Tous unis.
Nous avons fait la promesse
Et pour toujours
De protéger la détresse
Par amour
D’être toujours à l’écoute
Par les chemins
De tendre à qui pleure ou doute
Notre main.
Nous avons fait la promesse
Et sans retour
De suivre avec allégresse
Par amour
La voie qu’un jour ont choisie
Nos jeunes cœurs
Et d’être toute la vie
Éclaireurs.
Vent frais
Vent frais, vent du matin,
Sous le vent la cime des grands pins
Vent qui passe, allons dans le grand,
Entendez vous dans le feu
Entendez vous dans le feu
Tous ces bruits mystérieux
Ce sont les tisons qui chantent
Éclaireur, sois joyeux !
Y’a du roulis
Y’a du roulis, y’a du tangage,
Y’a des coups de chiens, d’la tempête
Mais comme on n’est pas des mauviettes
De tous les métiers c’est le plus joli.
Maudit sois-tu carillonneur
Maudit sois-tu carillonneur
Toi qui naquis pour mon malheur,
Dès le point du jour, à sa cloche, il s’accroche,
Et le soir encor’, carillonne plus fort.
Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ?
Bonne nuit
Bonne nuit, bonne nuit
L’ombre vient à petits bruits
Le vent dort dans le bocage
Les oiseaux sous le feuillage
Le lézard dans son réduit
Bonne nuit, bonne nuit !
Sainte Paix, sainte Paix
Sous l’abri des bois épais
Sous les voûtes étoilées
Sous les monts dans les vallées
Sous la tente où je me plais
Sainte Paix, sainte Paix
Bon sommeil, bon sommeil !
Jusqu’à l’heure du réveil.
Après la journée joyeuse
Reposez dans une paix heureuse
Loin du bruit et du soleil
Bon sommeil, bon sommeil !
Belle Volga
Tout au long de notre fleuve
Ah belle Volga
S’est levé le vent,
Le grand vent d’amont
Tout au long de notre fleuve
Ah belle Volga
A soufflé le vent,
Le grand vent d’amont
Tout au long de notre fleuve
Ah belle Volga
S’est couché le vent,
Le grand vent d’amont
Appel au feu de camp
Holà ! Dedans le campement
Groupons-nous c’est l’instant
Près de la claire flamme
Pieds tendres comme les vieux loups
Venez, accourez tous,
Le conseil vous réclame,
Gardien du feu tu peux porter
La flamme à ton foyer
Et que le feu pétille.
Silence parmi les taillis,
Soyons tous recueillis
Au conseil le feu brille.
Amitié, Liberté
Refrain :
Amitié, amitié, liberté, liberté
Par nous l’avenir sera plus beau
Le visage inondé de lumière
Tourné vers des lendemains heureux
Nous bâtirons une cité fière
En chantant ces refrains joyeux
Si tu peines parmi la tempête
Vois tant d’autres sont dans le ressac
Unis tes efforts pour tenir tête
Aidons nous à porter le sac
Et bien sûr quand tous les gars du monde
Chanteront avec nous ce refrain
Tous unis dans cet immense ronde
Léger sera notre chemin
Amis, faut nous quitter
Après un jour pur et joyeux
Voici le moment des adieux
Amis, faut nous quitter
Nos voix raisonnent dans la nuit
Vers la lune ronde qui luit
Amis, faut nous quitter.
Le soir frais tombe comme une eau
Et coule aux plis de nos manteaux
Amis, faut nous quitter
Le cercle magique du feu
Se rapetisse peu à peu
Amis, faut nous quitter.
Amis, respirez la senteur
Qui flotte sur les prés en fleurs
Amis, faut nous quitter
Un grillon commence à chanter
La berceuse des nuits d’été
Amis, faut nous quitter.
Tout est calme et simplicité
On sent la douceur d’exister
Amis, faut nous quitter
Sur les herbes à pas de loup
L’antique sommeil vient à nous
Amis, faut nous quitter.
Ô nuit, nous t’aimerions mieux
Si tu ne traînais tant d’adieux
Amis, faut nous quitter.
Ô nuit, douce et cruelle nuit
Que tu nous apportes d’ennuis !
Amis, faut nous quitter.
Ô nuit, ta beauté passera
Et celle des jours coulera
Amis, faut nous quitter
Mais notre amitié durera
Amis, faut nous quitter
C’est la cloche du vieux manoir
C’est la cloche du vieux manoir, du vieux manoir
Qui sonne le retour du soir, le retour du soir,
Ding, ding, dong, ding, ding, dong
Alphabet Scout
Un jour la troupe campa, a a a
La pluie s’mit à tomber, b b b
L’orage a tout cassé, c c c
Faillit nous inonder, a b c d.
Le chef s’mit à crier, e, e, e,
À son adjoint Joseph, f, f, f,
Fais-nous vite manger, g, g, g,
Les scouts sont sous la bâche, e, f, g, h,
Les pinsons dans leur nid, i, i, i,
Les loups dans leur logis, j, j, j,
Chahutèrent… Quel fracas, k, k, k,
Avec les hirondelles, i, j, k, l,
Joseph fit de la crème, m, m, m,
Et du lapin d’garenne, n, n, n,
Et même du cacao, o, o, o,
Mes amis quel souper, m, n, o, p,
Soyez bien convaincus, q, q, q,
Que la vie au grand air, r, r, r,
Fortifie la jeunesse, s, s, s,
Renforce la santé, q, r, s, t,
Maint’nant qu’il ne pleut plus, u, u, u
Les scouts vont se sauver, v, v, v
Le temps est au beau fixe, x, x, x
Plus besoin qu’on les aide ! u, v, x, z
Allons les amis
Allons les amis, faut partir
Faut s’en aller à la maison
La tête pleine de chansons
Et le cœur plein de souvenirs
Allons, les amis, faut partir.
Allons, les amis, au revoir
Finis les jours de liberté
Chacun s’en va de son côté
Chacun s’en va vers son devoir
Allons les amis, au revoir.
Allons les amis, et merci
Pour le secours de votre bras
Pour la chaleur de votre voix
Qui ont chassé tous les soucis
Allons, les amis et merci.
Allons les amis, à bientôt
Notre chemin, votre chemin
Qui peut douter qu’un jour prochain
Ils ne se croisent à nouveau
Allons les amis, à bientôt.
File la laine
Dans la chanson de nos pères
Monsieur de Malbrough est mort
Si c’était un pauvre hère
On n’en dirait rien encore
Mais la dame à sa fenêtre
Pleurant sur son triste sort
Dans mille ans, deux mille peut-être
Se désolera encore.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d’images des rêves lourds
Ouvre la page à l’éternel retour.
Hennins aux rubans de soie
Chansons bleues des troubadours
Regrets des festins de joie
Ou fleurs du joli tambour
Dans la grande cheminée
S’éteint le feu du bonheur
Car la dame abandonnée
Ne retrouvera son cœur.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d’images des rêves lourds
Ouvre la page à l’éternel retour.
Croisés des grandes batailles
Sachez vos lances manier
Ajustez cottes de mailles
Armures et boucliers
Si l’ennemi vous assaille
Gardez-vous de trépasser
Car derrière vos murailles
On attend sans se lasser.
File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d’images des rêves lourds
Ouvre la page à l’éternel retour.
Et quand on est si bien ensemble
Et quand on est si bien ensemble
Et que l’amitié nous rassemble
Devrait-on jamais… Non
Devrait-on jamais… Non
Devrait-on jamais, non jamais se quitter
Ensemble
Ensemble nous avons marché
Marché le long des sentes
Ensemble nous avons glané
Des fleurs au creux des pentes
Refrain :
Ensemble, ensemble,
Notre devise est dans ce mot
Ensemble, tout semble plus beau.
Ensemble, nous avons gémi
Sous le lourd sac qui brise
Ensemble nous avons frémi
Au baiser de la brise.
Ensemble nous avons chanté
Tous d’une même haleine
Ensemble nous avons jeté
Nos chants au vent des plaines.
Ensemble nous avons cherché
Les bois et les bruyères
Nos fronts se sont illuminés
D’une même lumière.
Ensemble nous avons appris
Bien mieux que dans nos livres
Ensemble nous avons compris
Qu’il faut aimer pour vivre.
Elle descend de la montagne
Elle descend de la montagne à cheval (bis)
Elle descend de la montagne, elle descend de la montagne
Elle descend de la montagne à cheval.
Sidi ay ay youpi youpi ay
Sidi ay ay youpi youpi ay
Sidi ay ay youpi, ay ay youpi
Ay ay youpi youpi ay
Elle embrasse son grand père quand elle descend (bis)
Elle embrasse son grand père, elle embrasse son grand père,
Elle embrasse son grand père quand elle descend.
J’voudrais bien être son grand père quand elle descend ! (bis)
J’voudrais bien être son grand père, J’voudrais bien être son grand père
J’voudrais bien être son grand père quand elle descend.
Mais j’préfère avoir 20 ans et toutes mes dents, (bis)
Mais j’préfère avoir 20 ans, mais j’préfère avoir 20 ans
Mais j’préfère avoir 20 ans et toutes mes dents
Debout les gars !
Canon
Debout les gars en route !
Le soleil est levé
Allons, mauvaise troupe
Il faut le rattraper !
En route, en route !
Le soleil est levé
En route, en route !
Il faut le rattraper !
Au pas, au pas
En route, au pas
Au pas, en route !
Douce nuit, sainte nuit
Douce nuit, sainte nuit !
Dans les cieux ! L’astre luit.
Le mystère annoncé s’accomplit
Cet enfant sur la paille endormi,
C’est l’amour infini ! (bis)
Saint enfant, doux agneau !
Qu’il est grand ! Qu’il est beau !
Entendez résonner les pipeaux
Des bergers conduisant leurs troupeaux
Vers son humble berceau ! (bis)
C’est vers nous qu’il accourt,
En un don sans retour !
De ce monde ignorant de l’amour,
Où commence aujourd’hui son séjour,
Qu’il soit Roi pour toujours ! (bis)
Quel accueil pour un Roi !
Point d’abri, point de toit !
Dans sa crèche il grelotte de froid
O pécheur, sans attendre la croix,
Jésus souffre pour toi ! (bis)
Paix à tous ! Gloire au ciel !
Gloire au sein maternel,
Qui pour nous, en ce jour de Noël,
Enfanta le Sauveur éternel,
Qu’attendait Israël ! (bis)
Paroles : Joseph Mohr, Fr : père Barjon. Musique : Franz Gruber 1818
Titre original: « Stille Nacht, heilige Nacht »
Chant des haleurs de la Volga
Refrain
Oh ! la ! marche ! Tire, marche !
Le temps tire avec toi,
Tire, tirera !
Oh ! la ! Tire !
Marche tire !
L’oiseau chante là-bas,
Chante, chantera.
1 Tire, tire, quand midi viendra
Nous boirons aux amours d’autrefois
Longue est la plaine
Courte l’haleine ;
La corde t’usera
Les mains et les bras.
2 Tire, tire, quand viendra le soir,
Sur la rive tu pourras t’asseoir.
Dure est la peine
De qui te mène
Mon gros vaisseau de bois,
Traîne, traîne-toi !
3 Tire, tire, quand viendra la nuit,
Près de l’eau tu trouveras ton lit…
Longue est la peine
Courte l’haleine…
La corde t’usera
Les mains et les bras !
Quart en haut
Quart en haut, quart en bas,
Entends-tu sonner le glas ?
Encore un peu de misaine
Et le beau temps reviendra.
Bonsoir, bonsoir
Bonsoir, bonsoir
Avant de nous quitter ce soir
Lançons notre chant
Jusqu’à l’au revoir
Le soir descend
Le soir descend
La nuit s’étend
Sur notre camp
Au loin tout dort
Tout semble mort
Non loin du camp
Colchique dans les prés
1 – Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les prés, c’est la fin de l’été.
Refrain :
La feuille d’automne, emportée par le vent,
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.
2 – Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
3 – Nuages dans le ciel, s’étirent, s’étirent,
Nuages dans le ciel, s’étirent comme une aile.
4 – Et ce chant dans nos cœurs, murmure, murmure,
Et ce chant dans nos cœurs appelle le bonheur.
Clair Matin
Louis Simon – César Geoffray
Le matin tout resplendit, tout chante
La terre rit, le ciel flamboie
Mais pour nous qu’il tonne, pleuve ou vente
De tous temps nous chantons notre joie
Refrain :
Car chaque jour est un jour de fête
Dans notre cœur un soleil luit toujours
Vibrant de joie, d’élans et d’amour
Notre âme fière chantera toujours
On dit bien que la vie est maussade
Que chaque jour est un souci
Nous savons la prendre en camarade
Lui sourire et lui dire merci
Le malheur qui frappe à notre porte
Nous trouve prêts devant le sort
Car la vie sans cesse nous apporte
Sa joie pure où les cœurs sont plus forts
Choral des Adieux (version laïque)
1 – Faut-il nous quitter sans espoir,
Sans espoir de retour,
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jour
Refrain :
Ce n’est qu’un au revoir, mes frères
Ce n’est qu’un au revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n’est qu’un au revoir
2 – Formons de nos mains qui s’enlacent
Au déclin de ce jour,
Formons de nos mains qui s’enlacent
Une chaîne d’amour.
3 – Unis par cette douce chaîne
Tous, en ce même lieu,
Unis par cette douce chaîne
Ne faisons point d’adieu.
4 – Car l’idéal qui nous rassemble
Vivra dans l’avenir
Car l’idéal qui nous rassemble
Saura nous réunir.
Choral des Adieux (version confessionnelle)
1 – Faut-il nous quitter sans espoir
Sans espoir de retour ?
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jour ?
Refrain :
Ce n’est qu’un au revoir, mes frères,
Ce n’est qu’un au revoir
Oui nous nous reverrons, mes frères
Ce n’est qu’un au revoir !
2 – Formons de nos mains qui s’enlacent
Au déclin de ce jour,
Formons de nos mains qui s’enlacent
Une chaîne d’amour.
3 – Aux scouts unis par cette chaîne
Autour des même feux,
Aux scouts unis par cette chaîne
Ne faisons point d’adieux.
4 – Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Et qui veut nous bénir,
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Saura nous réunir !
La chèvre
Refrain :
Ballottant d’la queue et grignotant des dents,
Ballottant d’la queue et grignotant des dents.
Il était une chèvre de fort tempérament
Qui revenait d’Espagne et parlait l’allemand – and
Elle revenait d’Espagne et parlait l’allemand,
Elle entra par hasard dans le champ d’un Normand
Elle entra…
Elle y vola un chou qui valait bien 3 francs.
Elle y…
Et la queue d’un poireau qu’en valait bien autant.
Et la queue…
Le Normand l’assigna devant le parlement.
Le Normand…
La chèvre comparut et s’assit sur un banc.
La chèvre…
Puis elle ouvrit le code et regarda dedans.
Puis elle…
Elle vit que son affaire allait fort tristement.
Elle vit…
Et elle ouvrit la porte et prit la clé des champs.
Trois esquimaux
Trois esquimaux autour d’un brasero
Écoutaient l’un d’eux qui
Sur son banjo jouait le mortel ennui
Au pays du soleil de minuit.
Y’a pas d’ceris’ en Alaska !
Scoubidou bidou bidou wouah !
Sur la banquis’ pas de mimosa !
Scoubidou bidou bidou wouah !
Pas de petits moutons
Sautant sur le gazon.
Pas de rutabagas et pas de bouillon gras.
La la la zoum, bala zoum,
Bala zoum, zoum bala zoum !
La Bohème
Paul Doncœur – Musique traditionnelle
Chante et danse la bohème, faria faria oh !
Va et campe où Dieu la mène, faria faria oh !
Sans souci au grand soleil
Coule des jours sans pareils
Faria faria faria faria faria faria oh !
Faria faria faria faria faria faria oh !
Quand la faim se fait tenace…
Dans les bois se met en chasse…
Tendre biche et prompt chamois
Lui feront un festin de roi
Faria…
Sur la mousse ou dans la paille
Trouve un lit fait à sa taille
Cœur léger, bohème dort
Que n’éveille aucun remords
Faria…
Et si mince est son bagage
Que sans peine déménage
Dans le ciel quand l’heure viendra
En chantant s’envolera
Faria…
Je suis un peu fou
Refrain :
Je suis un peu fou ;
Sac au dos sans trêve,
J’emporte mon hibou,
Mon banjo et mes rêves.
1 – Ah ! qu’il fait bon là-bas, aller vivre à l’aventure,
Coucher sur le sol dur au fond des bois
Quand la lune se lèvera mon hibou hululera :
Tiou, tiou tra la la
2 – J’emporterai là-bas le vent de la liberté
Loin des lieux habités au fond des bois,
Quand la lune se lèvera…
3 – Je sentirai là-bas la grande joie d’exister
Sous le beau ciel d’été au fond des bois,
Quand la lune se lèvera…
4 – Je pourrai vivre là de beaux rêves enchantés,
Des jours pleins d’amitié, au fond des bois,
Quand la lune se lèvera…
J’ai joué de la flûte
J’ai joué de la flûte sur la place du marché
Et personne avec moi n’a voulu danser.
J’ai joué de la flûte sur la place du marché
Toi qui m’as entendu, viendras-tu danser?
J’ai fait couler le vin de fête
Un soir de noces
J’ai voulu mettre dans leur tête
La joie des gosses.
J’ai fait danser des jambes raides
Sans leurs béquilles.
J’ai fait chanter des âmes laides
De diableries,
J’ai fait marcher sur l’eau Saint-Pierre
Dans la tempête,
J’ai mis dans ses filets de pêche
Grande cueillette,
J’ai allégé le cœur des sages
De leur prudence,
J’ai invité les sans bagages
Pour une danse,
J’ai consolé le cœur de peine
Des pécheresses,
J’ai redonné un cœur de reine
A Madeleine.
Comme Lazare sortant de l’ombre
À Béthanie,
Vous bondirez hors de vos tombes,
Dans la féerie.
Le moulin du val
Au bord du clair ruisseau,
Le moulin du val
Tourne et clapote au fil de l’eau (bis)
Et par-delà les monts,
De l’âpre forêt noire,
J’entends toujours le moulin
Le moulin du val
Qui tourne et « chante » au fil de l’eau.
Ego sum pauper
Ego sum pauper,
Nihil habeo,
Cor meum dabo.
(Moi je suis pauvre,
Je n’ai rien
Je donnerai mon cœur.)
Il n’a pas eu, bonnes gens
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte de vie
Tout son compte de vie ;
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte de vie
Le p’tit gamin du voisin
Qu’on enterre ce matin.
Mais la colère gronde, sur la terre comme aux cieux.
Mais la colère gronde, la colère du Bon Dieu.
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte d’amour,
Tout son compte d’amour ;
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte d’amour
Le visage contrefait
Qu’on n’embrasse jamais.
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte de joie
Tout son compte de joie ;
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte de joie
Le vieillard mon voisin
Qui meurt avec sa faim.
S’il n’a pas eu, bonnes gens,
S’il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte de vie
Tout son compte de vie ;
S’il n’a pas eu, bonnes gens,
S’il n’a pas eu, bonnes gens,
Tout son compte de vie
Et d’amour et de joie
Je sais bien qu’il l’aura.
Car la colère gronde sur la terre comme aux cieux.
Car la colère gronde, la colère du Bon Dieu.
Paroles et musique : Aimé Duval.
Il faut chanter
Nous partirons vers un nouveau pays
Ohé ohé ohé
Nous ne craignons ni peine ni roulis
Ohé ohé ohé
Refrain :
Il faut chanter puisque la mer est belle
Il faut chanter puisque nous partirons (bis)
Nous voguerons le cap sur le printemps…
Et dans les mats vont chanter nos vingt ans…
Quand l’ouragan balaiera le pont…
Nous maintiendrons bien haut le pavillon…
Et puis un soir mouillant dans le vieux port…
Nous chanterons le dernier chant du bord…
Hymne à la nuit
Ô nuit, qu’il est profond ton silence.
Quand les étoiles d’or scintillent dans les cieux.
J’aime ton manteau radieux,
Ton calme est infini
Ta Splendeur est immense !
Ton calme est infini
Ta splendeur est immense !
Ô nuit, toi qui fait naître les songes.
Calme le malheureux qui souffre en son réduit.
Sois compatissante pour lui.
Prolonge son sommeil,
Prends pitié de sa peine.
Dissipe la douleur,
Nuit limpide et sereine.
Dissipe la douleur,
Nuit limpide et sereine !
Hardi, les gars !
Hardi, les gars, vire au guindeau
Good bye farewell,
Good bye farewell
Hardi, les gars, adieu Bordeaux
Hourra Ô Mexico !
Oh ! Oh ! Oh !
Au Cap Horn il ne fera pas chaud
Haul away, hé,
Oula tchalez
À fair’ la pêche au cachalot
Hâl’ matelot
Hé ho hisse hé ho !
Plus d’un y laissera sa peau
Good bye farewell,
Good bye farewell
Adieu misère, adieu bateau
Hourra Ô Mexico !
Oh ! Oh ! Oh !
Et nous irons à Valparaiso
Haul away, hé,
Oula tchalez
Où d’autres laisseront leurs os
Hâl’ matelot
Hé ho hisse hé ho !
Ceux qui r’viendront pavillon haut
Good bye farewell,
Good bye farewell
C’est premier brin de matelot
Hourra Ô Mexico !
Oh ! Oh ! Oh !
Pour la bordée ils seront à flot
Haul away, hé,
Oulatchalez
Bons pour le rack, la fill’, l’couteau
Hâl’ matelot
Hé ho hisse hé ho !
Les crapauds
La nuit est limpide,
L’étang est sans ride
Dans le ciel splendide
Luit le croissant d’or.
Orme, chêne ou tremble
Nul arbre ne tremble
Au loin le bois semble
Un géant qui dort.
Chien ni loup ne quitte
Sa niche ou son gîte
Aucun bruit n’agite
La terre au repos.
Mon âme est sereine
À l’heure des sirènes
Qui, dans les troènes,
Jouent de leurs pipeaux.
Alors dans la vase
Ouvrant en extase
Leurs yeux de topaze
Chantent les crapauds.
Ils disent « Nous sommes
Haïs par les hommes
Nous troublons leur somme
De nos tristes chants.
Pour nous point de fête,
Dieu seul sur nos têtes
Sait qu’il nous fit bêtes
Et non point méchants.
Notre peau terreuse
Se gonfle et se creuse
D’une bave affreuse
Nos flancs sont lavés.
Et l’enfant qui passe,
Loin de nous s’efface
Et pâle, nous chasse
À coups de pavés.
Des saisons entières
Dans les fondrières,
Un trou sous les pierres
Est notre réduit.
Le serpent en boule
Près de nous s’y roule ;
Quand il pleut en foule,
Nous sortons la nuit.
Et dans les salades
Faisant des gambades
Pesants camarades
Nous allons manger.
Manger sans grimace
Cloporte ou limace
Ou ver qu’on ramasse
Dans le potager.
Nous aimons la mare
Qu’un reflet chamarre
Où dort à l’amarre,
Un canot pourri.
Dans l’eau qu’elle souille
Sa chaîne se rouille
La verte grenouille
Y cherche un abri.
Là, la source épanche
Son écume blanche ;
Un vieux saule penche
Au milieu des joncs.
Et les libellules
Aux ailes de tulle
Font crever des bulles
Au nez des goujons.
Quand la lune plaque
Comme un vernis laque
Sur la calme flaque
Des marais blafards.
Alors symbolique
Et mélancolique
Notre lent cantique
Sort des nénuphars. »
Orme, chêne ou tremble,
Nul arbre ne tremble.
Au loin le bois semble
Un géant qui dort.
La nuit est limpide
L’étang est sans ride
Dans le ciel splendide
Luit le croissant d’or.
Hé Garçon prend la barre
Hé garçon prends la barre
Vire au vent et largue les ris
Le vent te raconte l’histoire
Des marins couverts de gloire
Ils t’appellent et tu les suis
Vers les rives lointaines
Que tu rêves tant d’explorer
Et qui sont déjà ton domaine
Va tout droit sans fuir la peine
Et sois fier de naviguer
Sur la mer et sur terre
Au pays comme à l’étranger
Ami sois fidèle à tes frères
Car tu as promis naguère
De servir et protéger
Le vieux Jo
Ils ne sont plus les beaux jours de l’amitié
Tous mes amis ont quitté les cotonniers.
Ils sont partis au pays du grand repos,
J’entends leurs douces voix chanter :
Et ho vieux Jo.
Me voilà, me voilà,
Tout brisé par les travaux.
J’entends leurs douces voix chanter :
Et ho vieux Jo,
Pourquoi pleurer quand mon cœur est toujours gai
Pourquoi gémir ? Ils ne peuvent revenir.
Depuis longtemps ils sont tous partis là-haut,
J’entends leurs douces voix chanter :
Et ho vieux Jo.
Où sont-ils donc, les amis qu’on aimait tant ?
Et ces enfants qu’on berçait si doucement ?
Ils sont heureux ! Près d’eux je serai bientôt
J’entends leurs douces voix chanter
Et ho vieux Jo.
L’Appel de la route
Elle est là devant ta maison
Comme une amie
Et pendant la belle saison
Toute fleurie
Elle fuit à l’horizon
D’une fuite infinie
Refrain :
Ohé, garçon, garçon !
Toi qui cherches, toi qui doutes,
Prête l’oreille à ma chanson
Entends l’appel de la Route !
C’est la route des paladins
Route guerrière
Elle a vu la marche des Saints
Vers la lumière
Et leurs pas sont encore empreints
Dans sa vieille poussière.
Si ton cœur parfois s’est ému
Pour de grands rêves
Si tu veux les fières vertus
Qui nous soulèvent
Bien loin des sentiers rebattus
Suis la route sans trêve.
Tu sauras les secrets nombreux
De cette route
Les calvaires dressés jusqu’aux cieux
Sur la grand’route,
Tu seras, pour l’amour des gueux
Chaque jour aux écoutes.
Quand la nuit aura dans les bois
Fait le silence
Tu t’endormiras sans émoi
Plein d’espérance,
Et la voix de la paix en toi
Sera ta récompense.
Le gueux
En haut de la montagne,
J’ai bâti ma maison,
Avec du blanc d’Espagne,
Et des petits bâtons.
Refrain :
Je vais mon train,
Et sans me mettre en peine
De rien Je vais mon train.
Je n’ai qu’une chemise,
Depuis au moins trente ans,
La pluie fait la lessive,
Je la sèche au beau temps.
Le père de mon grand-père,
Était le roi des gueux,
Et moi dans ma misère,
Je suis toujours joyeux.
La route est longue
Refrain :
La route est longue, longue, longue
Marche sans jamais t’arrêter
La route est dure, dure, dure
Chante si tu es fatigué.
Tu marcheras des heures entières
Sous le dur soleil de l’été
Tu marcheras dans la poussière
Que soulèveront tes souliers.
Tu traverseras les rivières
Sans craindre de voir s’écrouler
Le vieux pont de bois ou de pierre
Qu’ébranle ton pas cadencé.
Si ta route est creusée d’ornières
Et si tu as peur de tomber
Que ta voix se fasse plus fière
Et que ton pas soit plus léger.
Si ta route est souvent austère
Garde-toi jamais d’oublier
Qu’elle te mène à la lumière
À la joie et la vérité
La légende du feu
Jacques Sevin – Henri Colas
Nous avons mis la flamme
Aux bois résineux,
Écoutez chanter l’âme
Qui palpite en eux.
Refrain :
Monte, flamme légère
Feu de camp si chaud si bon !
Dans la plaine ou la clairière,
Monte encore et monte donc.
Monte encore et monte donc.
Feu de camp si chaud si bon !
Autrefois, j’étais prince
Perfide et méchant
Dépeuplant les provinces
Des petits enfants.
Me tendit ses embûches
L’enchanteur Merlin,
M’enferma dans les bûches
Du grand bois voisin.
Ma leçon, la dernière
Vous dit : « Mes enfants
On ne fait rien sur Terre
Qu’en se consumant. »
Le ciel est rouge
Le ciel est rouge,
Le ciel est rouge,
Il fera beau.
Dans l’homme bouge
Un cœur nouveau.
Les verrières sont ouvertes
Au-dessus d’l’atelier,
Et j’entends l’alouette
Chanter la liberté.
Les verrières sont ouvertes
Au-dessus d’l’atelier,
Et j’entends l’alouette
Chanter la liberté.
Ma fille sur ses tresses
A laissé se poser
La main qui la caresse
D’un noir pour l’épouser. (bis)
Et des champs de tuerie
Les durs soldats d’antan,
Par les moissons mûries,
Reviennent pénitents. (bis)
Jésus revient sur terre
Il est chez mon voisin.
On approche nos lèvres
De son visage humain. (bis)
La foule est réunie
Pour des festins nouveaux,
On voit bouger l’envie
Derrière les rideaux. (bis)
Paroles et musique : Aimé Duval
La route de l’amitié
Francine Cockenpot
Avec toi j’ai marché sur les routes qui montent
Avec toi j’ai aimé
J’ai aimé la fraîcheur de la source qui chante
Au long des prés
Sur la route d’amitié
Avec toi j’ai chanté les chansons les plus belles
Avec toi j’ai aimé
J’ai aimé le chant clair qui montait de la plaine
Ensoleillée
Sur la route d’amitié
Avec toi sur les routes où la vie nous entraîne
Avec toi j’aimerai
Et j’irai dans la joie et j’irai dans la peine
Vers la clarté
Sur la route d’amitié
Rue des Longues Haies
Rue des Longues Haies l’inconnu passait
Rue des Longues Haies l’inconnu passait.
Pendant la nuit pleine, il a tissé la laine
Il rentre avec sa peine.
À l’heure matinale, dedans ses habits sales,
Mon Dieu, comme il est pâle !
Ô vous qui cherchez le bon Dieu dans les nuages,
Vous ne verrez jamais son visage.
Ô vous qui cherchez le bon Dieu dans les nuages,
Vous manquerez encore son dernier passage !
3 – Pendant la nuit pleine, il a tissé la laine
Il rentre avec sa peine.
4 – À l’heure matinale, dedans tes habits sales,
Mon Dieu, comme tu es pâle !
Rue des Longues Haies, le Seigneur passait
Rue des Longues Haies, le Seigneur passait.
Paroles et musique : Aimé Duval
Marchons dans le vent
Jean Riondet – Pierre Amiot
Refrain :
Marchons dans le vent
Du matin levant
Marchons dans le vent
Chantant gaiement
Marchons dans le vent
Jusqu’au soir couchant
Marchons dans le vent chantant
Rosée perlant les prés
Cri d’alouette au tournant
Cheveux au vent léger
Derrière de lapin blanc…
Noisettes du chemin
Qu’on arrache en passant
Eau fraîche au creux des mains
Et « Bonjour » en passant
Grillons qui nous guettez
Au creux des chemins roux
L’angélus a sonné
Ma mie rentrons chez nous
Quand le ciel est bleu
Quand le ciel est bleu mon garçon
Que les fleurs parfument le vent
Siffle un air joyeux mon garçon
Prends ton sac et va-t-en !
Refrain :
Marchons ensemble dans le soleil levant
Chantons ensemble dans le grand vent
2 – Quand le ciel est gris mon garçon
Que le sol durcit en gelant
Siffle un air joyeux mon garçon
Prends ton sac et va-t-en !
Refrain
3 – Car au camp vois-tu mon garçon
On se moque du mauvais temps
Si tu as du cran mon garçon
Prends ton sac et va-t-en !
Refrain
Gouttelettes
Francine Cockenpot
Refrain:
Gouttes, gouttelettes de pluie,
Mon chapeau se mouille,
Gouttes, gouttelettes de pluie,
Mes souliers aussi.
Je marche sur la route,
Je connais le chemin,
Je passe à travers goutt’s
En leur chantant ce gai refrain.
Je marche dans la boue
J’en ai jusqu’au menton,
J’en ai même sur les joues
Et pourtant je fais attention.
Mais derrière les nuages
Le soleil s’est levé
Il sèche le village
Mon chapeau et mes p’tits souliers.
Dernier refrain :
Gouttes, gouttelettes de pluie,
Adieu les nuages,
Gouttes, gouttelettes de pluie,
L’averse est finie.
Perrine était servante
Perrine était servante, (bis)
Chez Monsieur not’ curé, digue donda dondaine,
Chez Monsieur not’ curé, digue donda dondé.
Son galant vint la vouerre, (bis)
Un soir après l’dîner, digue donda dondaine,
Un soir après l’dîner, digue donda dondé
Perrine Ô ma Perrine, (bis)
J’voudrais t’i ben biser, digue donda dondaine,
J’voudrais t’i ben biser, digue donda dondé.
« Eh grand nigaud, qu’t’es bête », (bis)
Ça s’prend sans s’demander, digue donda dondaine,
Ça s’prend sans s’demander, digue donda dondé.
V’la M’sieur l’curé qu’arrive, (bis)
Où j’vas ti ben m’cacher ? digue donda dondaine,
Où j’vas ti ben m’cacher ? digue donda dondé.
Cach’té dedans la huche, (bis)
Il saura point trouver, digue donda dondaine,
Il saura point trouver, digue donda dondé.
Il y resta six s’maines, (bis)
Elle l’avait oublié, digue donda dondaine,
Elle l’avait oublié, digue donda dondé.
Au bout de six semaines, (bis)
Les rats l’avaient bouffé, digue donda dondaine,
Les rats l’avaient bouffé, digue donda dondé.
Ils y avaient rongé l’crâne, (bis)
Et pis tous les doigts d’pied, digue donda dondaine,
Et pis tous les doigts d’pied, digue donda dondé.
On fit creuser son crâne, (bis)
Pour faire un bénitier, digue donda dondaine,
Pour faire un bénitier, digue donda dondé.
On fit monter ses jambes, (bis)
Pour faire un chandelier, digue donda dondaine,
Pour faire un chandelier, digue donda dondé.
Voilà la triste histoire, (bis)
D’un jeune à marier, digue donda dondaine,
D’un jeune à marier, digue donda dondé.
Qu’allait trop voir les filles, (bis)
Le soir après l’dîner, digue donda dondaine,
Le soir après l’dîner, digue donda dondé.
Sur les monts
Sur les monts… tout puissants…
On n’entend… que le vent…
On ne voit… que le ciel…
On ne sent que le soleil
Au revoir… au revoir…
Nous allons chercher le vent
La route est dure sur la montagne
Mais nous allons pleins de courage
Dans l’ouragan nos cœurs qui chantent
Sont délivrés de leurs tourments
Dans l’ouragan nos cœurs qui chantent
S’enivrent de joie et de vent
Le pic se dresse loin de la terre
Et nous marchons vers la lumière
Neige et soleil, montagnes aimées
Dans la splendeur de l’ouragan
Neige et soleil, montagnes aimées
Merci, merci pour vos présents
Toujours tout droit
Toujours tout droit, Les Éclaireurs de France
S’en vont joyeux vers l’avenir meilleur
En son prochain chacun d’eux à confiance,
Le sachant digne, ardent et travailleur.
Refrain :
Le cœur conquis par une foi commune,
L’âme grisée au souffle de l’espoir,
Allons heureux sans gloriole aucune
Nous serons forts car nous savons vouloir !
Tel l’Arc Tendu, le plus noble symbole,
Nos volontés prêtes à tout moment,
Sauront agir et la bonne parole
Triomphera par la voie du Serment !
Nous promettons d’agir par la Loi Scoute
De suivre la vie en hommes d’honneur,
La Flèche de notre Arc montre la route,
L’espoir le plus beau soutient notre cœur.
Une fleur au chapeau
Vous qui nous regardez passer
Sous le soleil et sous l’orage
Peut-être bien que vous pensez
Que nous avons bien du courage
Pour ainsi nous harasser
À courir le long des routes
Vous ne savez ce que c’est
Vous n’aurez jamais sans doute…
Refrain :
Une fleur au chapeau
À la bouche une chanson
Un cœur joyeux et sincère
Et c’est tout ce qu’il faut
À nous filles et garçons
Pour aller au bout de la terre.
Ah ! Comme nous serions heureux
Si nous pouvions la vie entière
Courir par les chemins ombreux
Ou sur les routes familières
Depuis les sommets neigeux
Jusqu’au bord des mers profondes
À travers nos cris joyeux
Nous dirons au vaste monde !
Hélas ! il n’en est pas ainsi
Et notre tâche est plus aride
Mais il nous faut du cœur aussi
Il faut aussi des bras solides
Pour combattre sans merci
La laideur et la paresse
À travers lutte et soucis
Il nous faut garder sans cesse…
Unissons nos voix
Refrain :
Je vais par le monde, emportant ma joie
Et mes chansons pour bagage
Je chante l’amour et je chante la foi
Je pars pour un très long voyage.
Unissons nos voix avant de nous quitter
Je vais parcourir d’autres lieux
La vie est si douce et le monde si beau
Entonnons ce dernier adieu.
Je vais par les villes et je vais par les champs
Mon cœur ne connais pas la haine
Mes poches sont vides et je lance mes chants
Qui sonnent très haut dans la plaine.
Et si je rencontre la mort en chemin
Fauchant parmi les rangs des gueux
Oui, je serai prêt pour mon dernier voyage
Je dirai mon dernier adieu.
Dernier refrain :
…
Je pars pour mon dernier voyage.
Va, scout de France
Va, scout de France, et, ton bâton en main,
Pars sur la grand’ route
Prêcher la loi scoute,
Aux vagabonds du chemin !
Va scout de France et par ta belle humeur,
Enseigne à tes frères
La loi simple et claire
Qui fait les hommes d’honneur !
Refrain :
Tout en marchant, marchant, marchant,
Et par les bois et par les champs,
Observant les traces,
Le vol des oiseaux qui passent,
Et d’où vient le vent,
Et les couleurs du couchant,
Tout en marchant, marchant, marchant,
Les yeux et l’oreille aux aguets
Rien ne doit surprendre,
Le vrai scout qui sait s’y prendre,
Il doit être prêt, prêt, prêt.
Va, scout de France, et toujours plein d’entrain,
Marche et te dépense,
Et sans récompense :
« Le scout vit pour son prochain. »
Va scout de France, et porte à tous secours,
Et s’il doit t’en cuire,
Garde le sourire,
Et donne, donne-toi toujours !
Oh Sari Mares
Oh Sari Mares belle amie d’autrefois
En moi tu demeures vive
L’amour est plus fort que la pluie et que le vent
Qui peut arrêter son élan.
Je veux te revoir
Oh mon vieux Transvaal
Plaine semée de chaume.
Où le vent parfumé
Dans les arbres toujours verts
Nous parle d’amour sans cesse
Où le vent parfumé
Dans les arbres toujours verts
Nous parle d’amour toujours.
Oh Sari Mares est bien loin de mon cœur
Mais je crois en son amour
Car c’est entre ses bras que j’ai connu le bonheur
J’irai la revoir un jour.
Je veux te revoir
Oh mon vieux Transvaal
Plaine semée de chaume.
Où le vent parfumé
Dans les arbres toujours verts
Nous parle d’amour sans cesse
Où le vent parfumé
Dans les arbres toujours verts
Nous parle d’amour toujours.
Quand j’étais petit je croyais qu’un démon
Venait me ravir ma maison
Mais lorsque je fus grand ce fut une horrible guerre
Qui m’emmena loin de mes terres.
Je veux te revoir
Oh mon vieux Transvaal
Plaine semée de chaume.
Où le vent parfumé
Dans les arbres toujours verts
Nous parle d’amour sans cesse
Où le vent parfumé
Dans les arbres toujours verts
Nous parle d’amour toujours.
Brume
1.
Brume, brume, grise et ouatée
Brume, sur la plaine noyée
Refrain :
Grise brume du Nord
La brume qui tombe
Sur la plaine longue
Et la terre qui s’endort
2 – Engloutis nos champs et nos villes
Nos campagnes et nos usines
3 – Brume, cache-nous la lumière
Tant que durera cette guerre
4 – Mais un matin dans la lumière
Se réveillera notre terre
Alors les gars du Nord
Oubliant la peine
Oubliant la haine
Tous ensemble, unis et forts
Nous rebâtirons dans l’effort
L’Homme de Cro-Magnon
C’était du temps d’la préhistoire, voici deux ou trois cent mille ans,
Vint au monde un être bizarre, proche parent d’l’orang-outan.
Debout sur ses pattes de derrière, vêtu d’un slip en peau d’bison,
Il allait parcourir la terre, c’était l’homme de Cro-Magnon
Refrain :
L’homme de cro, l’homme de ma, l’homme de gnon, l’homme de Cro-Magnon
L’homme de Cro de Magnon, c’était pas du bidon, l’homme de Cro-Magnon,
Pon, pon, pon (bis)
Armé de sa hache de guerre, de son couteau de pierre itou,
Il chassait l’ours et la panthère, serrant les fesses malgré tout,
Devant l’diplodocus en rage, il était tout d’même un peu p’tit,
En disant dans son langage : « Viv’ment qu’on invente le fusil ! ».
Il était poète à ses heures, disant à sa femme en émoi,
« Tu es belle comme un dinosaure, tu ressembles à Greta Garbo.
Si tu veux voir des cartes postales, viens dans ma caverne tout là-haut.
J’te f’rai voir mes peintures murales, on dirait du vrai Picasso ».
Trois cent mille ans après sur Terre, comme nos ancêtres, nous admirons,
Les monts, les bois et les rivières, mais s’ils rev’naient quelle déception
Nous voyant suer six jours sur sept, ils diraient sans faire de détail
« Faut-il qu’nos héritiers soient bêtes, pour avoir inventé l’travail ! »
Nous aimons vivre au fond des bois
Nous aimons vivre au fond des bois, aller coucher sur la dure.
La forêt nous dit de ses mille voix, lance-toi dans la grande aventure. (bis)
Lalala lalala lala lalala lala lalala lalala (bis)
Lalala lalala lala lala lalala lala lalala lala (bis)
Nous aimons vivre sur nos chevaux dans les plaines du Caucase.
Emportés par de rapides galops, nous allons plus vite que Pégase. (bis)
Nous aimons vivre auprès du feu et danser sous les étoiles.
La nuit claire nous dit de ses mille feux, sois joyeux quand le ciel est sans voile. (bis)
La p’tite tête
Qu’est-ce que j’ai dans ma p’tite tête
À rêver comme ça, le soir,
D’un éternel jour de fête
D’un grand ciel que j’voudrais voir !
J’ai roulé, j’ai vécu, j’ai aimé,
Et j’ai passé aujourd’hui des moments roses,
Mais j’ose espérer, Seigneur, bien autre chose !
Et j’attends, cœur ouvert, rêvant,
Battant la semelle à la porte de ton ciel ;
Je crois qu’un beau jour ton amour l’ouvrira.
Et voici que Jésus m’a surpris :
« Que fais-tu là à m’attendre mon ami ?
Ton ciel se fera sur terre avec tes bras ! »
Paroles et musique : Aimé Duval.
À la claire fontaine
À la claire fontaine
M’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle
Que je m’y suis baigné.
Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai !
Sous les feuilles d’un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait.
Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai !
Chante, rossignol, chante
Toi qui a le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi, je l’ai à pleurer.
Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai !
J’ai perdu mon amie
Sans l’avoir mérité
Pour un bouquet de roses
Que je lui refusais.
Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai !
Je voudrais que la rose
Fut encore au rosier
Et que ma douce amie
Fut encore à m’aimer.
Il y a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai !
Youkaïdi
Quand se lève le soleil,
(variante : aux premiers feux du soleil)
Youkaïdi, youkaïda
Le clairon sonne le réveil,
Youkaïdi aï-da.
On voit sortir de la tente
La troupe alerte qui chante,
Youkaïdi, youkaïda
Youkaïdi, aï-di,aï-da,
Youkaïdi, youkaïda
Youkaïdi aï-da.
Ça ira, ça ira, ça ira comm’ ça pourra-a-a.
Puis l’appel de la toilette
Et bientôt la tribu prête
Offre à Dieu le jour nouveau
En saluant le drapeau.
Puis c’est le rassemblement
Sac au dos et en avant
Nous partons avec courage
Transportant notre bagage.
L’éclaireur en voyageant
Peut aller mêm’ sans argent
Toujours joyeux en chemin
Qu’importe le lendemain !
L’honneur est notre noblesse
Un bon cœur notre richesse
Tout droit fièrement sans peur
Ainsi marche l’Éclaireur.
Toujours prêt quoiqu’il arrive,
Ayons de l’initiative,
Sans geindre, ni criailler
Nous saurons nous débrouiller.
Aimons-nous, la loi l’ordonne,
Chaque jour que Dieu nous donne,
Sans aucune ostentation
Faisons notre bonne action.
Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau
Nous sommes toujours contents
Bon pied, bon œil, bonne humeur,
Est devise de l’Éclaireur.
Sur la piste ou le chemin
Nous semons tous nos chagrins
Le cœur pur et plein d’entrain
En chantant nos gais refrains.
Et si la beauté du site
À camper là nous invite
Dans les fleurs et l’herbe on tend,
La tente en moins d’un instant.
Nous faisons notre cuisine,
Bientôt la forêt voisine
Laisse filtrer dans ses branches
De nos feux les fumées blanches.
Pour nos fougueux appétits
Cuistots faites un bon frichti
Bouillon, Kub et Minestra
Piperade et riz gras.
Mais enfin voici la nuit
Doucement la lune luit
Autour du feu qui jaillit
Les campeurs sont accroupis
Avec la flamme du feu
Les cœurs sont montés vers Dieu
On n’entend plus aucun bruit
Tout le camp s’est endormi.
La morale de tout ceci,
Mesdam’s, Messieurs la voici :
C’est qu’il vaut mieux sur la terre
S’amuser que ne rien faire.
Au fond des bois
Au fond des bois,
J’entends la voix
La voix des cors lointains.
À leurs concerts,
Sous l’arbre vert,
Sautillent les lutins. (bis)
Chagrin et douleur
S’en vont du cœur,
Au son de leurs accords.
Aux gais accents
De notre chant
S’unit la voix du cor. (bis)
Le son du cor
Nous dit encore
La plainte, les regrets.
Il fait vibrer,
Il fait pleurer
L’écho de nos forêts. (bis)
C’est dans la pipe
1 – C’est dans la pipe qu’on met l’tabac
Oula, oula
C’est dans la pipe qu’on met l’tabac
Oula, oula la
Paré à virer
Les gars faudrait haler
On s’reposera quand on arrivera
Dans le port de Tacoma.
2 – C’est sur la mer qu’il y a des mâts
3 – C’est dans la gueule qu’on met l’tafia
4 – C’est dans la cale qu’il y a des rats
5 – Mais les filles ça s’met dans les bras
Brave marin revient de guerre
Brave marin revient de guerre, tout doux
Brave marin revient de guerre, tout doux
Mal équipé, tout mal vêtu
Un pied chaussé et l’autre nu, tout doux
S’en va trouver dame l’hôtesse, tout doux (bis)
Qu’on apporte ici du vin blanc
Que le marin boit en passant, tout doux
Pauvre marin se mit à boire, tout doux (bis)
Se mit à boire et à chanter,
La belle se mit à pleurer, tout doux
Qu’avez-vous donc dame l’hôtesse, tout doux (bis)
Regrettez-vous votre vin blanc
Que le marin boit en passant, tout doux
C’est pas mon vin que je regrette, tout doux (bis)
Mais c’est la mort de mon mari
Monsieur vous ressemblez à lui, tout doux
Ah, dites-moi dame l’hôtesse, tout doux (bis)
Vous aviez de lui trois enfants
En voilà quatre z-à-présent, tout doux
J’ai tant reçu de tristes lettres, tout doux (bis)
Qu’il était mort et enterré
Que je me suis remariée, tout doux
Pauvre marin vida son verre, tout doux (bis)
Sans remercier tout en pleurant
S’en revint à son bâtiment, tout doux
Chevaliers de la Table Ronde
Chevaliers de la Table Ronde
Goûtons voir si le vin est bon
Chevaliers de la Table Ronde
Goûtons voir si le vin est bon
Goûtons voir, oui, oui, oui
Goûtons voir, non, non, non
Goûtons voir si le vin est bon.
Goûtons voir, oui, oui, oui
Goûtons voir, non, non, non
Goûtons voir si le vin est bon.
S’il est bon, s’il est agréable
J’en boirai jusqu’à mon plaisir
J’en boirai cinq à six bouteilles
Et encore ce n’est pas beaucoup
Si je meurs, je veux qu’on m’enterre
Dans une cave où y a du bon vin
Les deux pieds contre la muraille
Et la tête sous le robinet
Et les quatre plus grands ivrognes
Porteront les quat’ coins du drap
Pour donner le discours d’usage
On prendra le bistrot du coin
Et si le tonneau se débouche
J’en boirai jusqu’à mon plaisir
Et s’il en reste quelques gouttes
Ce sera pour nous rafraîchir
Sur ma tombe je veux qu’on inscrive
Ici gît le Roi des buveurs
Lundi matin, l’empereur
Lundi matin,
L’Emp’reur, sa fem’ et le p’tit Prince,
Sont venus chez moi
Pour me serrer la pince.
Comme j’étais parti,
Le p’tit Prince a dit :
Puisque c’est ainsi
Nous reviendrons mardi !
Mardi matin,
L’Emp’reur, sa fem’ et le p’tit Prince,
Sont venus chez moi
Pour me serrer la pince.
Comme j’étais parti,
Le p’tit Prince a dit :
Puisque c’est ainsi
Nous reviendrons mercredi !
Mercredi matin,
L’Emp’reur, sa fem’… etc., etc.
Nous reviendrons jeudi !
Jeudi matin,
L’Emp’reur, sa fem’… etc., etc.
Nous reviendrons vendredi !
Vendredi matin,
L’Emp’reur, sa fem’… etc., etc.
Nous reviendrons sam’di !
Samedi matin,
L’Emp’reur, sa fem’… etc., etc.
Nous reviendrons dimanch’ !
Dimanche matin,
L’Emp’reur, sa fem’… etc., etc.
Nous ne reviendrons plus !
V’la l’bon vent
Derrière chez nous y a un étang
Trois beaux canards s’y vont nageant.
Y en a deux noirs, y en a un blanc.
V’là l’bon vent, v’là l’joli vent,
V’là l’bon vent, ma mie m’appelle.
V’là l’bon vent, v’là l’joli vent,
V’là l’bon vent, ma mie m’attend.
Le fils du roi s’en va chassant
Avec son grand fusil d’argent ;
Mire le noir et tue le blanc.
V’là l’bon vent…
Ô fils du roi, tu es méchant
D’avoir tué mon canard blanc.
Par-dessous l’aile il perd son sang.
V’là l’bon vent…
Par les yeux lui sort des diamants
Et par le bec l’or et l’argent.
Toutes ses plumes s’envolent au vent.
V’là l’bon vent…
Trois dames s’en vont les ramassant.
C’est pour en faire un lit de camp
Pour y coucher tous les passants.
V’là l’bon vent…
Dans la forêt lointaine
Dans la forêt lointaine
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou
Coucou hibou
Coucou hibou
Coucou coucou coucou
Aux marches du palais
Aux marches du palais
Aux marches du palais
Y a une tant belle fille lon-la,
Y a une tant belle fille.
Elle a tant d’amoureux
Qu’elle ne sait lequel prendre.
C’est un p’tit cordonnier
Qu’a eu sa préférence.
C’est en la lui chaussant
Qu’il lui fit sa demande.
La belle si tu voulais
Nous dormirions ensemble.
Dans un grand lit carré
Orné de toile blanche.
Aux quatre coins du lit
Un bouquet de pervenches.
Dans le mitan du lit
La rivière est profonde.
Tous les chevaux du roi
Pourraient y boire ensemble.
Et nous y dormirions
Jusqu’à la fin du monde.
Chut, plus de bruit
Chut ! Plus de bruit c’est la ronde de nuit (bis)
En diligence, faisons silence,
Chut ! Plus de bruit, c’est la ronde de nuit
Marchons sans bruit, c’est la ronde de nuit
Dans la troupe
Dans la troupe, y’a pas d’jambe de bois
Y’a des nouilles, mais ça n’se voit pas !
La meilleure façon d’marcher
C’est encore la nôtre
C’est de mettre un pied d’vant l’autre
Et d’recommencer !
Un deux ! Un deux !
Ah ! Que nos pères étaient heureux
Ah que nos pères étaient heureux (bis)
Quant ils étaient à table.
Le vin coulait à côté d’eux (bis)
Ça leur était fort agréable.
Refrain
Et ils buvaient à pleins tonneaux,
Comme des trous, comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !
Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.
Ils ne savaient ni le latin, (bis)
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C’était là leur philosophie.
Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladies.
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaire et pharmacie.
Celui qui planta le Provins (bis)
Au doux pays de France
Dans l’éclat du rubis divin (bis)
Il a planté notre espérance.
Du fagot jaillit la flamme
Du fagot jaillit la flamme
Chantons le feu,
Quel joli bouquet d’étoiles
Dans le ciel bleu
Du fagot jaillit la flamme
Chantons le feu,
Il a tout dit, tout dit tout dit
J’ai connu dans mon jeune âge
Le plus joli garçon du village
Mais il est devenu volage
C’est pourquoi je ne l’aime plus
Il a tout dit, tout dit, tout dit,
Il a tout dit, tout dit, tout dit,
Il a tout dit, tout dit, tout dit,
Il a tout dit c’que j’lui avais dit.
Mais il est redevenu sage
Et m’a demandée en mariage
À l’église du village
Nous venons de nous marier
Il n’a plus dit, plus dit, plus dit,
Il n’a plus dit, plus dit, plus dit,
Il n’a plus dit, plus dit, plus dit,
Il n’a plus dit c’que j’lui avais dit.
Résultat de notre ménage
Une ribambelle d’enfants sages
À l’église du village
Nous venons de les baptiser
Il n’a pas dit, pas dit, pas dit,
Il n’a pas dit, pas dit, pas dit,
Il n’a pas dit, pas dit, pas dit,
Il n’a pas dit que c’était fini.
La Belle si nous étions
La belle si nous étion-ons dedans ce haut bois
La belle si nous étion-ons dedans ce haut bois
Nous y mangerion-ons fo-ort bien des noix
Nous y mangerion-ons fo-ort bien des noix
Nous y mangerions à notre loisi’,
Refrain
Nique nac no muse
Belle, vous m’avez emberlifi,
Emberlificoté
Par votre beauté
La belle si nous étions devant ce vivier
La belle si nous étions devant ce vivier
Nous y mettrions des p’tits canards nager
Nous y mettrions des p’tits canards nager
Nous en mettrions à notre loisi’,
Refrain
La belle si nous étions dedans ce fourniau
La belle si nous étions dedans ce fourniau
Nous y mangerions des p’tits pâtés tout chauds
Nous y mangerions des p’tits pâtés tout chauds
Nous en mangerions à notre loisi’,
Refrain
La belle si nous étions dedans ce jardin
La belle si nous étions dedans ce jardin
Nous y chanterions soir et matin
Nous y chanterions soir et matin
Nous y chanterions à notre loisi’,
Le camp nous appelle
1 – Le camp nous appelle,
Voici l’hirondelle,
Dans l’herbe nouvelle,
Le camp nous attend.
Fuyons donc la ville,
Le monde futile,
Les bruits inutiles,
Partons pour le camp.
Vers les bois reverdis,
Vers les prés refleuris,
Vers la source qui chante
Et le ciel qui sourit.
Fuyons donc la ville,
Le monde futile,
Les bruits inutiles,
Partons pour le camp.
2 – Le camp nous appelle
À l’ombre des chênes,
Le vent nous amène
Le souffle des champs.
Saison de merveille
Douceur sans pareille,
La terre s’éveille,
Voici le printemps.
C’est bien là que nos cœurs
Trouveront le bonheur
Dans le chant des oiseaux,
Dans la grâce des fleurs.
Saison de merveille
Douceur sans pareille,
La terre s’éveille,
Voici le printemps.
Rossignolet des bois
Quand tout se tait, sous la ramure,
Rossignolet des bois, ta voix pure,
Met nos cœurs en émoi, nous fait rêver.
Rossignolet des bois, ta voix pure,
Met nos cœurs en émoi, nous fait rêver.
Les gars de Locminé
Refrain :
Sont sont sont les gars de Locminé
Qui ont de la maillette
Sens dessus dessous hou
Sont sont sont les gars de Locminé
Qui ont de la maillette
Dessous leurs souliers
Mon père et ma mère de Locminé y sont
Ils ont fait promesse de marier
À CHAQUE COUPLET REPRENDRE LE
DERNIER VERS DU PRÉCÉDENT
Mais s’ils me marient s’en repentiront
Je vendrai leur terre sillon par sillon
Au dernier bout d’ terre bâtirai ma maison
Et si le roi passe nous l’ inviterons
Et s’il veut des crêpes nous lui en ferons
Ô l’est la fille d’un labouroux
Ô l’est la fill’ d’un labouroux. (bis)
On dit qu’elle est tant belle,
Ah Ah Ah
On dit qu’elle est tant belle,
Ah…
On dit qu’elle a tant d’amouroux (bis)
Qu’all’ ne sait lequel prendre,
Ah Ah Ah
Qu’all’ ne sait lequel prendre, Ah…
Moi, j’on du blé plein mon grenier (bis)
Des sous plein ma chaussette
Ah Ah Ah…
Des sous plein ma chaussette
Ah
Moi j’on des vaches avec des viaux (bis)
Mon père il est le maire
Ah Ah Ah…
Mon père il est le maire
Ah
Allez allez, riches galants (bis)
Veux point de mariage
Ah Ah Ah …
Veux point de mariage
Ah
Le 31 du mois d’août
Refrain :
Buvons un coup, buvons-en deux
À la santé des amoureux,
À la santé du Roi de France
Et merde pour le Roi d’Angleterre,
Qui nous a déclaré la guerre !
1 – Le trente et un du mois d’août
Nous vîmes venir sous l’vent vers nous,
Le trente et un du mois d’août
Nous vîmes venir sous l’vent vers nous,
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait l’air et puis les eaux,
Voguant pour aller à Bordeaux
{au Refrain}
2 – Le capitaine, un grand forban,
Fait appeler son lieutenant
Le capitaine, un grand forban,
Fait appeler son lieutenant :
« Lieutenant, te sens-tu capable,
Dis-moi, te sens-tu z’assez fort
Pour prendre l’Anglais à son bord ? »
{au Refrain}
3 – Le lieutenant fier z’et hardi
Lui répond : Capitaine, z’oui
Le lieutenant fier z’et hardi
Lui répond : Capitaine, z’oui
Faites branl’bas à l’équipage
Je vas z’hisser not’pavillon
Qui rest’ra haut, nous le jurons.
{au Refrain}
4 – Le maître donne un coup d’sifflet
Pour faire monter les deux bordées
Le maître donne un coup d’sifflet
Pour faire monter les deux bordées
Tout est paré pour l’abordage
Hardis gabiers, fiers matelots
Braves canonniers, mousses, petiots.
{au Refrain}
5 – Vire lof pour lof en bourlinguant,
Je l’abordions par son avant
Vire lof pour lof en bourlinguant,
Je l’abordions par son avant
À coup de haches d’abordage
De pique, de sabre, de mousquetons,
En trois cinq sec, je l’arrimions
{au Refrain}
6 – Que dira-t-on du grand rafiot,
En Angleterre et à Bordeaux,
Que dira-t-on du grand rafiot,
En Angleterre et à Bordeaux,
Qu’a laissé prendre son équipage
Par un corsaire de six canons
Lui qu’en avait trente et si bons ?
{au Refrain}
J’ai lié ma botte
Au bois voisin il y a des violettes
De l’aubépine et de l’églantier
Au bois voisin il y a des violettes
De l’aubépine et de l’églantier
Refrain:
J’ai lié ma botte avec un brin de paille
J’ai lié ma botte avec un brin d’osier
J’y vais le soir pour y faire la cueillette
En gros sabots et le tablier
J’y vais le soir pour y faire la cueillette
En gros sabots et le tablier
J’ai lié…
J’en cueillis tant, j’en avais plein ma hotte
Pour les porter j’ai dû les lier.
J’en cueillis tant, j’en avais plein ma hotte
Pour les porter j’ai dû les lier.
J’ai lié …
En revenant j’ai rencontré un prince
Avec mes fleurs, je l’ai salué
J’ai lié…
M’a demandé de venir à la ville
Et d’habiter dans un grand palais
J’ai lié…
Mais j’aime mieux la maison de mon père
Le bois joli et ses églantiers
J’ai lié…
Pourquoi la maison a brûlé ?
Pourquoi la maison l’a brûlé mon z’ami
Pourquoi la maison l’a brûlé.
Parce que la fatma y’a mis le feu, mon z’ami
Parce que la fatma y a mis l’feu.
Pourquoi la fatma y a mis l’feu, mon z’ami
Pourquoi la fatma y a mis l’feu
Parce que la fatma l’était saoule, mon z’ami
Parce que la fatma l’était saoule
Pourquoi la fatma l’était saoule, mon z’ami
Pourquoi la fatma l’était saoule.
Parce que la fatma l’avait bu, mon z’ami,
Parce que la fatma l’avait bu.
Pourquoi la fatma l’avait bu, mon z’ami,
Pourquoi la fatma l’avait bu.
Parce que la fatma l’avait chaud, mon z’ami
Parce que la fatma l’avait chaud.
Pourquoi la fatma l’avait chaud, mon z’ami
Pourquoi la fatma l’avait chaud.
Parce que la maison a brûlé, mon z’ami,
Parce que la maison a brûlé.
Pourquoi…
Au bord de la rivière
1 – Au bord de la rivière, m’allant promener
L’eau était si claire et le vent léger
Refrain :
Je me suis couché dans l’herbe
Pour écouter le vent
Écouter chanter l’herbe des chants
2 – Au bord de la rivière, les oiseaux du ciel
Chantent leurs prières au dieu du soleil
3 – Au bord de la rivière, me suis endormi
Rêvant de la Terre et du paradis
Les Adieux suisses
Nous étions trop heureux, mon amie
Nous avions trop d’espoir et d’amour
Nous croyons nous aimer pour la vie,
Mais hélas, les beaux jours sont si courts (bis)
2 – Le bonheur dure peu sur la terre
Entends-tu tout là-bas le tambour
Mon doux cœur je m’en vais à la guerre
Attends-moi jusqu’au jour du retour.
3 – Tes baisers étaient doux à mes lèvres
Ton sourire était doux à mes yeux
Que nos larmes aujourd’hui sont amères
Donnons nous le baiser de l’adieu.
4 – L’ennemi a passé la frontière
Il a pris nos maisons et nos champs
Défendons le pays de nos pères
Il faut vaincre ou mourir bravement
5 – Compagnon si Dieu veut que je meure
Retirez cet anneau de mon doigt
Mon amie est là-bas qui me pleure
Dites-lui cette bague est pour toi.
Vent de la plaine
1 – Vent de la plaine
Loin du tumulte des cités
Tu nous entraînes
Vers le silence et la beauté (bis)
2 – Au long des routes
Tu nous entraînes et nous conduit
En toi j’écoute
L’appel joyeux du vert pays
3 – Tu nous répètes
Cette chanson qu’aux jours d’été
Le cœur en fête
Qu’ensemble nous avons chanté
4 – Aux jours d’orage
Ta chère voix nous a souvent
Rendu courage
Chassé le doute et le tourment
5 – Tu nous murmures
Un chant d’amour et de douceur
Sous la ramure
Il a jadis bercé nos cœurs
La belle fille
1 – Elle a les joues et le front hâlés
Le ciel entier se mire en ses prunelles
Elle a les cheveux couleur des blés
Soleil et bise les ont fait boucler.
Refrain :
Va d’un bon pas, ne faiblit pas
La route et ta meilleure amie mon gars
Va d’un bon pas, ne faiblit pas
C’est une amie comme il n’y en a pas
2 – Lorsqu’elle se fâche, elle est debout
Ses longs cheveux emmêlés en broussaille
Et la foudre passe en ses yeux fous
Sois cependant fidèle au rendez-vous.
3 – Elle n’a pas toujours l’air joyeux
Elle est parfois lasse et mélancolique
Les vents ont déroulé ses cheveux
Et bien des pluies ont embué ses yeux.
La main dans la main
Nous marchons dans la nuit profonde
La main dans la main
Écoutant le sommeil du monde
La main dans la main
Une étoile au ciel nous dit le chemin
Marchons la main dans la main
Une étoile au ciel nous dit le chemin
Marchons la main dans la main
Nous marchons dans la pâle aurore
La main dans la main
Martelant le pavé sonore
La main dans la main
Nous sentons en nous le froid des matins
Marchons la main dans la main
Nous sentons en nous le froid des matins
Marchons la main dans la main
Nous marchons aux clartés brûlantes
La main dans la main
Respirant la poussière ardente
La main dans la main
Oubliant le sac, la soif et la faim
Marchons la main dans la main
Oubliant le sac la soif et la faim
Marchons la main dans la main
Nous marchons dans le jour qui sombre
La main dans la main
Poursuivant nos immenses ombres
La main dans la main
Un dernier adieu, soleil au déclin
Marchons la main dans la main
Un dernier adieu, soleil au déclin
Marchons la main dans la main.
Les partisans
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.
Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite…
C´est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève…
Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute…
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh…
Demain, il fera beau
Refrain :
Demain il fera beau sur la grand route
Demain il fera beau sur le chemin
Demain un jour nouveau, demain tous les oiseaux
Chanteront sur la route, demain
1 – Si aujourd’hui, de lourds nuages
Ont fait le ciel tout gris, tout gris
Si cette nuit un gros orage
Nous a étourdis.
2 – Qu’importent les jours moroses
L’hiver annonce le printemps
Bientôt refleuriront les roses
Dans les jardins blancs
3 – Amis, chassons les idées noires
La nuit ne dure pas toujours
La nuit à l’aube nous prépare
À l’aube de l’amour
Dans le vent de France
1 – Dans le vent de France
Il fait bon marcher, sous le soleil
En suivant la route, sous un ciel d’été
Marche la vie t’appelle.
Refrain :
Lance ton chant de joie vers le ciel
Ta route sera belle
2 – >Dans le vent de France
Il fait bon chanter, sous le soleil
Les oiseaux qui passent vont t’accompagner
Chante la vie t’appelle.
3 – Dans le vent de France
Il fait bon aimer, sous le soleil
Plus fort que la haine, l’amour a chanté
Aime la vie t’appelle.
4 – Dans le vent de France
Quand tu tomberas sous le soleil
Pars sans inquiétude, un autre viendra
Répondant à l’appel.
Un nouveau chant de joie montera
D’une route nouvelle
Les cloches du hameau
1 – Voici le jour qui fuit
Qui fuit de nos montagnes
Et l’ombre de la nuit
S’étend sur nos campagnes.
Refrain :
Et l’on entend, (bis)
Les montagnards, (bis)
Chanter dans la prairie
Ce refrain doux et léger
Qui charme mon amie
Trala la…
2 – C’est l’heure du retour
De la jeune bergère
Qui pense plus à l’amour
Que de faire sa prière.
3 – La cloche du hameau
Vient de faire silence
Au son du chalumeau
L’on entame la danse.
Santiano
1 – C’est un fameux trois mâts,
Fin comme un oiseau,
Hisse et ho ! Santiano !
18 nœuds, 400 tonneaux,
Je suis fier d’y être matelot.
Refrain :
Tiens bon la vague
Et tiens bon le vent,
Hisse et ho ! Santiano !
Si Dieu veut,
Toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
2 – Je pars pour de longs mois
En laissant Margot,
Hisse et ho ! Santiano !
D’y penser, j’en ai le cœur gros,
En doublant les feux de Saint Malo.
3 – On prétend que là-bas
L’argent coule à flots,
Hisse et ho ! Santiano !
On trouv’ l’or au fond des ruisseaux :
J’en ramènerai plusieurs lingots.
4 – Un jour, je reviendrai
Chargé de cadeaux,
Hisse et ho ! Santiano !
Au pays, j’irai voir Margot,
À son doigt, je passerai l’anneau.
Refrain :
Tiens bon le cap
Et tiens bon le vent,
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu’à San Francisco !
Le pont de Nantes
(bis à toutes les phrases)
Sur l’ pont de Nantes un bal y est donné
La belle Hélène voudrait bien y aller.
Ma chère mère m’y laisserez-vous aller ?
Non, non, ma fille, vous n’irez pas danser.
Monte à sa chambre et se met à pleurer.
Son frère arrive dans un bateau doré.
Qu’as-tu ma sœur, qu’as-tu donc à pleurer ?
Hélas, mon frère, je n’irai pas danser !
Oh si, ma sœur, moi je t’y conduirai.
Prends ta rob’ blanche et ta ceinture dorée.
Elle fit trois tours, le pont s’est effondré.
La belle Hélène dans la Loire est tombée.
Hélas mon frère, me laisseras-tu noyer.
Non, non ma sœur, je vais te retirer.
Dans l’eau se jette et les voilà noyés.
Toutes les cloches se mirent à sonner.
La mère demande : « Qu’a-t-on à tant sonner ? »
C’est pour Hélène et votre fils aîné.
Voilà le sort des enfants obstinés.
La-lala di-o
1 – Je suis parti un jour sur la route,
la-la-ladi-o, la-la ladi-o,
Je ne reviendrai jamais sans doute,
la-la-ladi-o-oh la-la !
2 – J’ai quitté la ville et ses murs gris…
J’ai quitté la ville et ses soucis…
3 – J’ai vu tant et tant de beaux pays…
Où j’ai rencontré de bons amis…
4 – J’ai vu tant et tant de compagnons…
Qui chantaient en chœur cette chanson…
Dis-moi bon charbonnier
Dis-moi bon charbonnier,
Combien vends-tu ta braise ?
Oh madame je la vends 500 francs,
Et mes amours seront dedans
Dis-moi bon charbonnier,
Combien veux-tu rabattre?
Oh madame je rabats 100 écus,
Mais mes amours n’y seront plus.
Dis-moi beau charbonnier,
Que ta chemise est sale
Oh madame, c’est l’état d’ mon métier
Chemise noire au charbonnier
Dis moi bon charbonnier,
On dit qu’ta femme est belle ?
Oh madame l’est bien plus belle que vous
Mais le charbon la gâte tout.
Marche de la Paix
1 – Nous voulons pour tous les hommes (bis)
Le travail, le pain, la joie, la liberté.
Refrain :
Notre chant nous engage,
Luttons, mes frères,
Portons l’amour au monde entier.
2 – Nous voulons pour tous les peuples (bis)
Le droit de régler sans peur leur destinée.
3 – Nous pensons que cette terre (bis)
Doit d’abord donner le pain aux affamés.
4 – Nous briserons les frontières (bis)
Pour unir d’un seul effort l’humanité.
5 – Nous fondrons l’acier des armes (bis)
Pour forger l’acier qu’il faut pour labourer.
6 – Nous combattrons toute haine (bis)
Nous arracherons leurs fers aux opprimés.
7 – Nous croyons que la lumière (bis)
Chassera pour tous, un jour, l’obscurité.