« Les Tisons », bulletin des anciens E.U., rappellent l’origine « scoute » des classes vertes et ajoutent quelques commentaires de bon sens dans son numéro de septembre 2009
… en Alsace dès 1949
LE VERT AU PLACARD ?
« Les classes vertes sont en sursis (de même que les classes de neige, de mer ou du patrimoine). L’éducation sur le terrain fout le camp, car il paraît que cela coûte trop cher !
Encore une saine initiative d’origine « éclaireur » remisée aux archives, car il faut savoir que l’inventeur de ce concept était un instituteur alsacien, Henry Isenmann, qui était Éclaireur de France (un ancien de Walbach) le dimanche à Sarrebourg (57), et enseignait à l’école mixte protestante de Wingen, près de Logenbach, dans les Vosges du Nord, en semaine.
Nul doute que ses expériences dominicales n’aient influencé largement sur la mise en oeuvre de son concept…
En 1949, accompagné de 28 élèves, il s’était installé sur les rives du Lac Schiessroth, en haut de la vallée de Munster, près du Hohneck, et non loin de notre Schildmatt, pour sa première sortie. Ce pionnier aura dirigé 238 classes transplantées, soit 7193 élèves, ceci avec une pédagogie active qui n’était pas enseignée à l’époque dans les écoles normales !
Il paraîtrait que nous sommes dans une phase « écologique » de retour à la nature, de prise de conscience de notre environnement, et que nous devons faire prendre en compte par les jeunes générations la défense de notre cadre de vie. En voilà une bonne idée ! Mais lorsque cela existe déjà, mis en place depuis longtemps et qui fonctionne à la satisfaction de tous, comme cela n’émane pas d’un ministère, il faut le foutre en l’air, quitte à recréer une pâle copie à coup de millions dans quelques années… Merci messieurs les décisionnaires ! »