1956 : « Les autres et nous »

Jeu21Mar201309:49

1956 : « Les autres et nous »

... un inventaire « officiel » des spécificités de notre scoutisme laïque, paru dans les Cahiers d'information générale

Pour essayer de définir la place des E.D.F., un inventaire de « l’organisation actuelle de la jeunesse  française », soit « 108 associations, mouvements, fédérations, centres, offices, bureaux… et sur le seul plan national. » Henry Gourin y voit, par comparaison à la situation en 1939, « l’impression dominante d’une prolifération désordonnée, de départs en ordre dispersé, d’organismes faisant souvent double, triple, quadruple, quintuple… emploi, chaque création encombrant une voie déjà ouverte. » D’où la question : « Quelle place tient le scoutisme dans ce chaos ? (…) Nous montrerons que, loin d’être périmé, le scoutisme conserve toute sa valeur de méthode, toute sa clientèle, toute son efficacité. »

 

Deuxième volet : « Ce que les E.D.F. ont apporté aux autres », dans le cadre général du scoutisme et plus particulièrement en tant qu’E.D.F.. Essentiellement le goût de la nature, des activités manuelles, du jeu et le développement du mouvement d’éducation active, pour le scoutisme, et l’ouverture laïque pour les E.D.F. ; vers les CEMEA et les Francas, aussi vers la rééducation, l’extension, l’Outre-Mer, les comités d’entreprises.

 

Troisième volet : « Ce qu’il reste aux E.D.F. : l’essentiel de leur originalité », avec plusieurs composantes :

-   les principes d’une éducation continue et équilibrée,

-   la nécessité d’une éducation de la liberté,

-   la formation du caractère,

-   la vie morale et l’idéal,

-   la fraternité, les brassages, les contacts élargis.

 

Suite : « Ce que les E.D.F. peuvent trouver autour d’eux » : « Cet effort pour mieux situer notre action ne nous fait pas perdre de vue l’évolution des milieux de jeunes autour de nous. Tout isolement serait ridicule et dangereux. » Mais il reste « nécessaire de défendre l’essentiel contre l’accessoire » « car notre raison d’être n’est pas dans l’organisation d’un service social du type patronage ou colonie de vacances. »

 

Et la conclusion situe le Mouvement dans « un grand ministère de l’Éducation Nationale » :

 

 

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