
C’est avec beaucoup de tristesse que nous vous annonçons le décès de Jacques Piraud (Carpe bavarde), dimanche dernier à Argenteuil, à l’âge de 91 ans.
Jeune professeur au lycée professionnel de Sartrouville, Jacques, à la demande de certains de ses élèves, avait fondé en 1964 le groupe local des Éclaireurs et Éclaireuses de France à Sartrouville, ce qui allait devenir le Fram (« En avant », bateau norvégien, nom donné au groupe après un camp en Norvège).
Nous avions eu l’occasion de rendre hommage à Jacques l’an dernier en célébrant à la fois ses 90 ans et les 60 ans du groupe. Nous lui avions remis à cette occasion la médaille d’honneur des EEDF.
Jacques est resté actif dans le groupe pratiquement jusqu’à sa dernière année.
Nous rendons donc aussi hommage à plus de 60 ans de militantisme qui ont permis à des centaines voire des milliers d’enfants de découvrir le scoutisme et ce avec un enthousiasme jamais démenti !
Jacques a aussi été un militant actif dans d’autres cadres : le syndicalisme avec la CFDT, la politique avec le PS et l’aide aux réfugiés avec Réseau Education sans Frontières…et j’en oublie sûrement beaucoup !
Un hommage lui sera rendu au funérarium de Cormeille en Parisis vendredi 31 octobre à 14h. Plusieurs membres du groupe seront présents.
Nous prendrons aussi un moment pour évoquer Jacques auprès des enfants lors de la prochaine activité.
Que ceux qui l’ont connu ou qui bénéficient aujourd’hui de son militantisme infatigable aient pour lui une pensée fraternelle !
(texte écrit pour les parents du Groupe de Sartrouville)

« Bonjour, encore un peu ému après la lecture du memoriam de Jacques Piraud que, avec son complice François Baize, j’ai assez bien connus, dans les années 56-58, alors que j’étais éclaireur de la troupe Nortier, après avoir été louveteau de la meute de l’Epi à Neuilly.
En effet, j’avais bien repéré le nom de Jacques Piraud dans le numéro AHSL précédent, mais à l’époque, il me donnait des leçons/répétitions de français, et n’avait pas de référence connue par moi, avec le scoutisme…
Ce n’est que grâce à l’association de son nom avec François Baize que le déclic s’est confirmé. Ce sont bien eux, qui formaient à l’époque une paire de copains qui m’impressionnaient beaucoup, au-delà de leur culture générale, leur humour ravageur et d’une langue qu’ils s’étaient inventée, rien que pour eux deux!
Et puis ma vie m’a fait quitter Suresnes, les copains parisiens, mon passé de « boy scout » enthousiaste, etc, etc…
Mais si l’on peut transmettre mon souvenir et mes condoléances amicales à leurs familles, j’en serais ravi.«
Jean-Michel Chazine
Ing. CNRS honoraire
Maison Asie-Pacifique/AMU-CNRS